Te souviens-tu, amour,
De nos regards si noirs
Identiques miroirs
D'une passion masquée
Et qui, à notre insu
Encroisaient le tissu
D'un destin partagé
Te rappelles-tu d'un jour
Jardin du luxembourg
Où sur un banc brisé
Des feuilles de peuplier
Flottaient sur un baiser
Si fou, inattendu
Comme un fruit défendu
N'as-tu pas oublié
Le décor d'un café
Rue de la Tombe-Issoire
Où, là, bien à l'écart
Nos mains se sont frôlées
Avant de se croiser
Nouvelle union d'un soir
Et nos premières balades
Marchant d'un même pas
Marchant d'un même coeur
Vers des quartiers d'aubade
Vers des lieux de douceur
Où le jour se fait nuit
T'en souviens-tu, dis?
Et de tous ces voyages
Avec pour seul transport
La beauté d'un visage
La chaleur de deux corps
Découvrant, attendris
Des plaisirs inconnus
De chair et de vertu
Te souviens-tu encore
Des heures de l'aurore
Où, d'un désir commun
Nous chevauchions enfin
Des rêves alanguis
S'échouant sur une plage
De cris rauques et sauvages
T'en souviens-tu?
De nos regards si noirs
Identiques miroirs
D'une passion masquée
Et qui, à notre insu
Encroisaient le tissu
D'un destin partagé
Te rappelles-tu d'un jour
Jardin du luxembourg
Où sur un banc brisé
Des feuilles de peuplier
Flottaient sur un baiser
Si fou, inattendu
Comme un fruit défendu
N'as-tu pas oublié
Le décor d'un café
Rue de la Tombe-Issoire
Où, là, bien à l'écart
Nos mains se sont frôlées
Avant de se croiser
Nouvelle union d'un soir
Et nos premières balades
Marchant d'un même pas
Marchant d'un même coeur
Vers des quartiers d'aubade
Vers des lieux de douceur
Où le jour se fait nuit
T'en souviens-tu, dis?
Et de tous ces voyages
Avec pour seul transport
La beauté d'un visage
La chaleur de deux corps
Découvrant, attendris
Des plaisirs inconnus
De chair et de vertu
Te souviens-tu encore
Des heures de l'aurore
Où, d'un désir commun
Nous chevauchions enfin
Des rêves alanguis
S'échouant sur une plage
De cris rauques et sauvages
T'en souviens-tu?
Rom Essonne
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