L’exil de mon père
Partis de leur Lorraine au siècle des Lumières
Mes ancêtres ont rejoint un village roumain
A cette époque là, pour travailler la terre
Marie-Thérèse d’Autriche avait besoin de mains
.
C’est à Moravita que sont nés mes aïeux,
Une belle province qui s’appelle Banat,
Une ferme de roi où tous étaient heureux,
Mon père y vit le jour, grandit et s’affirma.
C’est dans la terre glaise aux reflets d’ocre jaune
Qu’il aimait musarder, ciseler, modeler
Mais tant ici et là, on brûle les icônes
Et sa famille aussi a été exilée.
Il est donc revenu aux sources initiales
Lorsque la politique a rendu indécent
Le sort des Banatais que la haine raciale
A jeté miséreux vers leurs pays d’antan.
Tomi
Soleil levant
Aube d’un nouveau jour
Complicités actives
Des mots, des regards, des sourires
Une brise légère caresse ma joue
Ta main ? pas encore ? peut-être ?
Est-ce toi qui guide les éléments ?
Et cette heure qui n’en finit pas d’égrener les secondes.
Secondes à attendre de pouvoir te rejoindre,
Secondes qui se transforment en siècles
Douleur de l’attente
Midi déjà
Le soleil chauffe ma peau
A travers les vitres de mon bureau
Réservations voyages, transit, billets
Billet d’humeur d’une employée
Qui offre des voyages à d’autres que toi.
Le soleil décline et bientôt tu seras là
Je te lirai
Lola
Partis de leur Lorraine au siècle des Lumières
Mes ancêtres ont rejoint un village roumain
A cette époque là, pour travailler la terre
Marie-Thérèse d’Autriche avait besoin de mains
.
C’est à Moravita que sont nés mes aïeux,
Une belle province qui s’appelle Banat,
Une ferme de roi où tous étaient heureux,
Mon père y vit le jour, grandit et s’affirma.
C’est dans la terre glaise aux reflets d’ocre jaune
Qu’il aimait musarder, ciseler, modeler
Mais tant ici et là, on brûle les icônes
Et sa famille aussi a été exilée.
Il est donc revenu aux sources initiales
Lorsque la politique a rendu indécent
Le sort des Banatais que la haine raciale
A jeté miséreux vers leurs pays d’antan.
Tomi
Soleil levant
Aube d’un nouveau jour
Complicités actives
Des mots, des regards, des sourires
Une brise légère caresse ma joue
Ta main ? pas encore ? peut-être ?
Est-ce toi qui guide les éléments ?
Et cette heure qui n’en finit pas d’égrener les secondes.
Secondes à attendre de pouvoir te rejoindre,
Secondes qui se transforment en siècles
Douleur de l’attente
Midi déjà
Le soleil chauffe ma peau
A travers les vitres de mon bureau
Réservations voyages, transit, billets
Billet d’humeur d’une employée
Qui offre des voyages à d’autres que toi.
Le soleil décline et bientôt tu seras là
Je te lirai
Lola
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