Mes frangins
Fille des Pyrénées
J’ai eu l’outrecuidance,
Un matin, d’arriver
Malgré la vigilance
Du docteur Ogino.
Les yeux que j’écarquille
Au –dessus du berceau,
Jettent des escarbilles
Vers trois jeunes loupiots
Complètement dingos
Dingos de leur sœurette
Arrivée sur le tard,
De dix ans la cadette
Du plus jeune braillard
De ces trois jouvenceaux
François dit Francisco
L’aîné de mes frangins
Avocat au barreau
Connaît le baratin
Et défend des blaireaux.
Né en soixante-quatre,
De deux ans son cadet,
Felipe le psychiatre
Que j’ai tant charrié
En le disant schizo
Le beau Miguélito
Toujours premier en chant
Pousse le bel-canto
Tirant des sons vibrants
Comme Luis Mariano.
Je veux que tu connaisses
Ceux qui sur mon berceau
Vouèrent leur tendresse
A ce petit moineau
Qui pépiait en solo.
Lola
Ah ma Lolita qui pépiait en solo, je vois qu'ici nous continuons en duo !
Duo d'amour en rimes ou en prose, qu'importe !
Un bouquet de roses concrétisera notre printemps et te conviera, tu le sais déjà, pour la semaine prochaine à échanger nos premiers vrais sourires !
Tomi
Si tu dois à présent me donner la réplique
Tu déclines pour moi l'idéal romantique
Tu m'offres tant de mots suaves comme le miel
Tant de bouquets de roses, de singuliers pluriels
de prose ciselée, d'alexandrins polis
que j'attends pour bientôt le jour où nos deux mains
demain pourront enfin concrétiser l'espoir
Lola
singulier, singulière
Passer du singulier d’une vie monotone
Solitude des soirs, mutisme forcené
Au baroque contact d’un écran allumé
Qui distille les mots d’une douce personne,
Prof de math de surcroît, qui raffine des vers.
Voyage original au travers de l’Europe
Où le curieux souvent côtoie l’extravagant
Quand le gitan sillonne les mondes interlopes
Tu sais rendre son être alerte et turbulent
J’aime dans tes écrits les voiles du mystère.
Qu’affleurent ses idées rares et excentriques
Que viennent ses mots doux, tendres et délectables
Qu’il dépeigne pour moi des pays utopiques
Des mondes généreux, des tyrans redoutables
Je ne me lasse pas d’écouter mon trouvère.
Raconte moi encore, brosse- moi des tableaux
Criants de vérité de tes nombreux voyages.
Je ne me lasse pas et prends comme un cadeau
Les diverses images de tes vagabondages
Lola
Fille des Pyrénées
J’ai eu l’outrecuidance,
Un matin, d’arriver
Malgré la vigilance
Du docteur Ogino.
Les yeux que j’écarquille
Au –dessus du berceau,
Jettent des escarbilles
Vers trois jeunes loupiots
Complètement dingos
Dingos de leur sœurette
Arrivée sur le tard,
De dix ans la cadette
Du plus jeune braillard
De ces trois jouvenceaux
François dit Francisco
L’aîné de mes frangins
Avocat au barreau
Connaît le baratin
Et défend des blaireaux.
Né en soixante-quatre,
De deux ans son cadet,
Felipe le psychiatre
Que j’ai tant charrié
En le disant schizo
Le beau Miguélito
Toujours premier en chant
Pousse le bel-canto
Tirant des sons vibrants
Comme Luis Mariano.
Je veux que tu connaisses
Ceux qui sur mon berceau
Vouèrent leur tendresse
A ce petit moineau
Qui pépiait en solo.
Lola
Ah ma Lolita qui pépiait en solo, je vois qu'ici nous continuons en duo !
Duo d'amour en rimes ou en prose, qu'importe !
Un bouquet de roses concrétisera notre printemps et te conviera, tu le sais déjà, pour la semaine prochaine à échanger nos premiers vrais sourires !
Tomi
Si tu dois à présent me donner la réplique
Tu déclines pour moi l'idéal romantique
Tu m'offres tant de mots suaves comme le miel
Tant de bouquets de roses, de singuliers pluriels
de prose ciselée, d'alexandrins polis
que j'attends pour bientôt le jour où nos deux mains
demain pourront enfin concrétiser l'espoir
Lola
singulier, singulière
Passer du singulier d’une vie monotone
Solitude des soirs, mutisme forcené
Au baroque contact d’un écran allumé
Qui distille les mots d’une douce personne,
Prof de math de surcroît, qui raffine des vers.
Voyage original au travers de l’Europe
Où le curieux souvent côtoie l’extravagant
Quand le gitan sillonne les mondes interlopes
Tu sais rendre son être alerte et turbulent
J’aime dans tes écrits les voiles du mystère.
Qu’affleurent ses idées rares et excentriques
Que viennent ses mots doux, tendres et délectables
Qu’il dépeigne pour moi des pays utopiques
Des mondes généreux, des tyrans redoutables
Je ne me lasse pas d’écouter mon trouvère.
Raconte moi encore, brosse- moi des tableaux
Criants de vérité de tes nombreux voyages.
Je ne me lasse pas et prends comme un cadeau
Les diverses images de tes vagabondages
Lola
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