Pour lui répondre je mettais ce sonnet le 17 octobre
Le vent violent s’engouffre dans la pauvre masure
Le pêcheur absorbé, répare ses filets
Doigts noueux, mains calleuses engourdis de gerçures
Qu’ont provoqués le temps et les embruns salés.
Il rêve de voyages et d’îles sous le vent:
Embarquer sur une yole ou une goélette,
Naviguer cap au sud, partir pour le Levant
Embrasser l’aventure , se gaver de conquêtes
Pourtant son horizon ne s’est pas élargi…
Sa vie, il l’a passée en Méditerranée
A pêcher la sardine donnant son énergie
Un jour, et puis un autre, sans la moindre accalmie.
Il ne regrette rien, il a bien gouverné;
Il n’attend que la mort, sa meilleure ennemie.
Muse
2 commentaires:
Bravo Muse ! Un sonnet dans les règles de l'art jusqu'au respect de l'alternance des rimes masculines et féminines !
Vraiment, chapeau bas !
bien jolie calanque que vous recréez là
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