Madrid; Vienne

Madrid


Au cours de mes voyages, tu t’en seras douté
La ville qui m’attire et qui me fait vibrer
Possède des trésors que l’Espagne admire
Et qu’en pèlerinage il me faut découvrir.

Je plonge mes racines dans ses vieilles ruelles
Où des maisons sans âge se laissent découvrir
Fontaines et jardins, patios intemporels
Où la douceur de vivre n’a fait que m’attendrir.

Dans le parc du Retiro , je me suis promenée
Sur la plaza Mayor lorsque tombe la nuit
Dégusté des tapas et du cochon de lait
Où Hemingway mangeait, pour tromper son ennui.

Rencontrer Velasquez mais aussi El Gréco
Parcourant du Prado les innombrables salles
Admirer les trois Grâces, Goya et Murillo
Le Palacio Réal et enfin l’Escorial.

Lola




Vienne

Juste un air de cithare et la roue du Prater,
L’ombre du Troisième Homme, une tarte Sacher,
Je n’ai pas vu Sissi, même si à Schönbrunn,
Les Habsbourg m’ont parlé un soir de pleine lune.

J’ai visité la ville, j’y ai vécu un temps,
J’ai croisé des fantômes, musiciens somnolents,
Peintres de l’art nouveau, architectes sacrés,
Je ne parlerai pas du Danube bleuté......

Je suis passé de Melk au Pavillon de chasse
Où Marie Vetsera tragiquement trépasse
Dans les bras de Rodolphe son amant impérial,
De la forêt viennoise aux villes provinciales.

Je n’évoquerai plus ce que dans mes voyages
De trop belles guerrières m’ont donné au passage
Mais je retracerai en noir ou en couleurs
Mes allers, mes retours, mes balades-bonheur.



Tomi