samedi 31 mai 2008

je lui répondais le 9 novembre à 18h29

Ces mots qui me viennent de toi
Participent tout à la fois
A notre grande connivence
Sur des sujets dont l’importance
A échappé aux écrivains
Puis à un mélange divin
D’une amitié que l’on partage
Au travers de tous nos messages
De nos destins enchevêtrés
De nos joies qu’on veut illustrer…
Puisses tu encore longtemps
Composer des hymnes éclatants
Faire vibrer dans tous tes textes
Les mots de la Vie sans complexe

Muse

vendredi 30 mai 2008

muse

Le 5 novembre 2003 à 16 h 48, Marie envoyait un poème mis sur "Aff", poème qui marquait le début de mon pseudo actuel...Musetta 13 devenait Muse.

Musetta le mot écrin convient très bien, je suis heureuse de vous lire tous et même de vous relire (merci Haastal)... Pour ce qui est de relire, Musetta tu connais déjà le texte qui suit, mais pour te remercier une nouvelle fois de m'avoir rendu l'envie de "faire des mots" , je le livre ici :

A MA MUSE

Tes performances m'amusent,
Emoustillent mon égo,
Ton nickel verbal ma Muse,
Gomme mon mal, titille mes mots.

Je me love en point virgule
Pour être un stratus tout blanc
Je te rejoins au crépuscule
Pour retrouver mon âme d'enfant.

Quel combustible t'anime
Quels alibis, quels mystères
Alimentent ta machine ?
Rien avec toi n'est austère.

Ne te méprends pas ma Muse
Sur ma façon de te le dire,
Je ne prends pas de cornemuse,
Juste un Gewürtz et de quoi lire...


5 février 2005

jeudi 29 mai 2008

Le 4 novembre 2003 à 19h13, je remettais un de mes premiers poèmes


Semblables aux gabians


Semblable aux gabians que je vois de la grève,
Ramant à contre-vent pour attraper leurs proies,
J’avance dans la vie lorsque le vent se lève
Pleurant, geignant, luttant sous les coups de sa loi.

Cependant comme lui, humble et résignée
Bravant les durs assauts d'un mistral renforcé
Je sais courber l'échine, forcer la destinée
Et faire de mon nid l'endroit le plus douillet.

Que vienne le beau temps, si tu sais que j'existe,
Les ailes déployées, je lisserai mes plumes
Pour toi je serai belle quand j'irai sur la piste.

Et là nous danserons une nuit toute entière,
En formulant des voeux pour que Dame Fortune
Nous protège enfin, exauce nos prières.

Muse

mercredi 28 mai 2008

T'en souviens-tu?

Te souviens-tu, amour,
De nos regards si noirs
Identiques miroirs
D'une passion masquée
Et qui, à notre insu
Encroisaient le tissu
D'un destin partagé

Te rappelles-tu d'un jour
Jardin du luxembourg
Où sur un banc brisé
Des feuilles de peuplier
Flottaient sur un baiser
Si fou, inattendu
Comme un fruit défendu

N'as-tu pas oublié
Le décor d'un café
Rue de la Tombe-Issoire
Où, là, bien à l'écart
Nos mains se sont frôlées
Avant de se croiser
Nouvelle union d'un soir

Et nos premières balades
Marchant d'un même pas
Marchant d'un même coeur
Vers des quartiers d'aubade
Vers des lieux de douceur
Où le jour se fait nuit
T'en souviens-tu, dis?

Et de tous ces voyages
Avec pour seul transport
La beauté d'un visage
La chaleur de deux corps
Découvrant, attendris
Des plaisirs inconnus
De chair et de vertu

Te souviens-tu encore
Des heures de l'aurore
Où, d'un désir commun
Nous chevauchions enfin
Des rêves alanguis
S'échouant sur une plage
De cris rauques et sauvages


T'en souviens-tu?

Rom Essonne

mardi 27 mai 2008

images de la Suisse


en Suisse




Montagnes du Valais, vous dressez dans le ciel
Vos cimes enneigées et vos versants abrupts
Drapés d'une ceinture de nuages irréels
Que seuls quelques chamois audacieux vous disputent.

Je veux me souvenir des instants de gaieté...
Le torrent qui dévale un vallon verdoyant,
La roche mise à nue par des gels répétés,
Le cri de la marmotte qui fuit en me voyant.

La nature s’endort quand viennent les frimas
Les brumes s’épaississent, enveloppant les toits
Du village apaisé, qui n’attend que le froid.

Des cheminées qui fument, les gens pressent le pas
Il faut se mettre au chaud près de l'âtre allumé
Et goûter au bonheur de faire une veillée...

Muse



Pour les enfants, elle était devenue un temps Mamie Choucroute...



lundi 26 mai 2008

Pour lui répondre je mettais ce sonnet le 17 octobre


Le vent violent s’engouffre dans la pauvre masure
Le pêcheur absorbé, répare ses filets
Doigts noueux, mains calleuses engourdis de gerçures
Qu’ont provoqués le temps et les embruns salés.

Il rêve de voyages et d’îles sous le vent:
Embarquer sur une yole ou une goélette,
Naviguer cap au sud, partir pour le Levant
Embrasser l’aventure , se gaver de conquêtes

Pourtant son horizon ne s’est pas élargi…
Sa vie, il l’a passée en Méditerranée
A pêcher la sardine donnant son énergie

Un jour, et puis un autre, sans la moindre accalmie.
Il ne regrette rien, il a bien gouverné;
Il n’attend que la mort, sa meilleure ennemie.


Muse

jeudi 22 mai 2008

Agathe, pierre précieuse

Un inédit pour beaucoup d'entre vous...


Voici ce que Marie écrivait sur la calanque le 16 octobre 2003 à 15 h 24


J'aimerais tant que les belles plumes de ce site viennent me tenir compagnie, j'ai l'impression d'abuser, mais tant pis, j'y vais encore une fois :


Agathe, pierre précieuse


Agathe ma douce cornaline
Les flonflons du bal se sont tirés
Et tu es là, pauvre gamine,
sur le tatami des mal-aimées

Tes dix-sept ans ne t'apportent rien
Malgré tes yeux bleus en amande
La classe à laquelle tu appartiens
N'est pas celle des belles ni des grandes
Ta compétition tu ne la mènes
Que dans la catégorie des poids-lourds
Là tu passes pour une vraie reine
L'on t'y promet de bien beaux jours
Essaye quand même de comprendre
Agathe, ma douce cornaline
Que ton coeur n'a que peu a attendre
Si tu n'es pas une figurine


(y a très très longtemps que j'ai écrit cela, faites le calcul 61 - 17 !!!)



Vous ne trouvez pas que sa plume était déjà bien aiguisée? On retrouve ce ton que l'on aime tant...

mercredi 21 mai 2008

Mes voyages en douce... et douce compagnie

Voici ce qu'elle nous mettait le 11 octobre 2003 à 19h 16 sur notre calanque :



et pour me ressourcer un p'tit voyage, pourquoi pas, je vous le livre :



Mes voyages en douce... et douce compagnie

Le bois de mes volets a une découpe étrange
L'aube naissante y plante ses pâles rayons
Morphée encore présent me tient par les phalanges
Nous reposons repus par notre amphitryon.

Si le soleil veut bien entrer par cette découpe
Il veloute mon mur de dessins peu communs
Avion, p'tit train, camion et même chaloupe
Et nous voilà partis vers des pays lointains.

Nous voyageons tous deux, sans malle ni bagages
De neiges immaculées en plaines écarlates
Du Kilimandjaro ridé de blancs nuages
Aux océans immenses infestés de pirates.

Le vents échevelés de la Terre Adélie
Nous propulsent sans peine vers d'autres paysages
Où d'oranges orages en belle Andalousie
Eclairent notre route vers l'ancienne Carthage.

Et c'est sans tintamarre que nous atterrissons
Sur la lagune verte que je connais déjà,
Sérénissime je t'aime, sans rime ni raison,
C'est là que j'ai connu le beau Casanova.

Et chaque aurore chante un air que j'aime bien
Pour peu que le soleil pénètre dans la fente
De mon volet en bois, mystérieux gardien
De mes voyages en douce.. ô douce en est l'attente.
Marie



Elle vous aurait sans nul doute souhaité une douce journée...

mardi 13 mai 2008

et toujours de Milady, le 9 octobre 2003 à 0h40... sans doute une nuit d'insomnie!

Encore un p'tit, comme ça pour le plaisir

Musiques - Danses

Allegretto mon coeur bat la chamade,
Allegro mon émoi s'amplifie,
Crescendo déferle la cascade.
Tendresse, frissons, harmonie.

Le Menuet devient Rondo,
La Sonate alors Symphonie
La Sarabande ensuite Tango
La Fugue enfin nous réunit...
Marie

Merci Marie pour tes douces mélodies nocturnes...

lundi 12 mai 2008

Mon méridien

Toujours de la Calanque, dans un fil nommé le coin des poètes, un poème qu'elle aimait beaucoup... mais si elle aimait le mettre sur d'autre site comme sur son blog, c'est qu'il était pour elle chargé d'émotions.


Re: Le Coin des poètes

Milady de septembre...

(8/10/03 14:35)

Un de mes modestes textes, je peux ??

Mon méridien

Je me love dans ta sève,
Je te porte en moi,
Je t'avale, je te rêve,
Je suis envers, je suis endroit.
Mon réel permanent mélange
L'humour, l'amour, le temps, l'espace
Et l'imagination. Mon Ange
Nous n'aurons pas à faire face
A cette chape qu'est l'usure
Des petits plats au quotidien
Car tu resteras dans l'embrasure
Du plus chaud de mes méridiens.

Marie