jeudi 31 juillet 2008

Tante Louise

T’ai-je déjà parlé de ma tante Louise ?
Dynamique et active, elle a la soixantaine
Entamée largement ; au fond de sa Lorraine
Elle sème au vent charmant ses nombreuses bêtises.

Je la vois fréquemment, elle commet aussi,
Piquante mais gentille ses frasques à Paris,
Ainsi nous a-t-elle fait lors d’un récent séjour
La peur de notre vie en visitant Beaubourg.

Elle adore Miro et ses effervescences
Il est présent là-bas et bien plus que jamais,
Elle n’a su résister à sa folle appétence,
Et a voulu voler “L’intérieur Hollandais”.

Elle s’est fait allumer, déclenchant les alarmes,
Nous l’avons retrouvée au bloc rue Saint-Martin.
L’adorable Louise a usé de ses charmes.
Par une pirouette, un refrain cabotin,
Elle a embobiné Monsieur le Commissaire,
Nous l’avons ramenée, Sacrée tata d’enfer !

Tomi


Il m’aura fallu vaincre les heures interminables
Regarder défiler, seconde après seconde,
Répondre en souriant aux clients méprisables
Cherchant un sauf-conduit pour dominer le monde.

Ces moments qui s’écoulent, penchée sur mon clavier,
Tirant des plans de vols, planifiant des séjours
Organisant pour eux des voyages soignés
Me rapprochent de toi, Tomi, d’un petit jour.

J’ai rangé pour deux jours, mes dossiers, mes cartons
J’ai quitté la boutique en rêvant à Paris
L’île de la Cité, la Seine et ses ponts
En rêvant à Tomi, mon P’tit Prof favori.

Je fais tant de projet depuis qu’on se connaît
La route pour l’instant est dénuée de piège
Je souhaite avec toi une vie raisonnée
Bâtie sur le long terme comme seul privilège.

Lola

mardi 29 juillet 2008


Lorsque nous reviendrons de ce marché aux fleurs
Qui m’a vu t’envoyer le premier des indices
De mon attachement,
De mes doux sentiments,
Nous irons découvrir Paris porte-bonheur
La Ville revisitée , notre Jardin - Délices.

Ce n’est pas sur les Champs que nous irons flâner
Nous foulerons d’abord les berges de la Seine,
Même si les tilleuls
Sont encore des linceuls
Malgré les tendres pousses d’un printemps annoncé,
Le Square du Vert-Galant t’accueillera en reine.

Je t’ai parlé d’Alain, d’Oscar ou des nanas
Ils habitent des coins, des recoins oubliés
Des quartiers pittoresques
Habillés d’arabesques,
De jardins arborés de fruitiers, de lilas,
Embaumant le séjour dans leurs grands ateliers.

Je me tais à présent, il faut que les surprises
Soient éblouissements, cadeaux sans embarras,
Juste encore un croquis
De tout ce que j’ai mis
Dans cette collection de douceur et de brises,
Tu connais leurs prénoms, c’est Georges et Marika.

Tomi

mercredi 16 juillet 2008

A force

A force d’espérer ton regard,
A force d’imager ton sourire,
A force d’aspirer à te dire,
A te clamer,
Tous mes désirs,
A force de rêver tes yeux verts,
A force de brûler de passion,
A force d’étouffer mes pulsions,
D’emmuseler
Mon affection,
A force de réduire les journées
A force de faire taire le temps
A force d’asservir trop souvent,
De ligoter
Mon engouement,

Ma flamme,
Ma fièvre,
Ma fantaisie,
Ma ferveur,
Mon ardeur
S’amplifient,

Je t’attends !

Tomi



Si Botticelli savait

Mots doux, billets velours, Velin brodé de bleu
Vous parfumez mes nuits, tuez mes insomnies.
Et quand revient l’aurore, le soleil nébuleux
Fane les souvenirs, d’un été de folie.

Chypre, ton nom évoque l’écume et le rocher
Où naquit Aphrodite, déesse de l’amour,
C’est l’île intemporelle où je t’ai rencontrée,
Sensuelle Athéna, aux délicieux contours.

Ta peau était de lait, tes cheveux une rivière,
Même Botticelli et son talent clamé
N’aurait su reproduire ce que ma vie entière
Mes yeux restitueront de ta sublimité.

La statue découverte sur l’île de Milo
Est une pâle copie de ta féminité,
Tes seins, tes reins, tes mains, tes yeux couleur vert d’eau,
Etaient opium du ciel et douce voie lactée.

Tu hanteras mes rêves, obligeras mes nuits
A m’échapper encore, à faire mille détours,
A m’assoiffer de toi sur papier d’Arménie
A m’affamer de toi sur du Velin d’amour.

Tomi



A force

A force d’entrevoir ton image,
Partout autour de moi
A force de chamarrer l’éclat ton sourire,
A force de poursuivre à t’avouer,
A te publier
Tous mes désirs, toutes mes envies
A force d’évoquer tes yeux bleus,
A force de me consumer d’adoration,
A force de bâillonner mes instincts,
de brider mon émotion
A force d’abréger mes soirées
Pour que les nuits passent plus vite
A force d’enchaîner le balancier
De l’ horloge du campanile
A force de mâter ,
d’emprisonner ma dévotion
Mon bouillonnement,
Mon impatience,
Ma folie
Ma force,
Mon exaltation
S’intensifient

Je t’espère !

Lola

lundi 14 juillet 2008

une pensée pour le plus petit de tes p'tits loups

Le jour de la naissance d'Harold, Lola et Tomi faisaient naître Isabelle. Mais c'est bien ce p'tit Loup là que nous voulions célébrer. Ce texte faisait partie de la seconde saison que vous connaitrez plus tard...

Je sais qu'aujourd'hui aurait été un jour de joie... Alors soyons par la pensée encore plus proche de toi.

quelques vues du village

Le village où nous étions...

les vaches étaient toute proches
vu de la chambre où nous dormions...

les montagnes aussi, couronnées de nuages

et nous réveillions au son des cloches de l'église et des vaches...joli duo!



samedi 12 juillet 2008

Suisse

en novembre 2003, à la rencontre de Bulle mais aussi de Floconnette...




déjà facétieuse la muse, sans prise de tête...

Marie avait retaillée cette photo pour ne garder que son visage...



pendant une pause cappuccino...notre pause café préférée!


la brisolée...

instants de pur bonheur, retrouvailles affectueuses chargées de tendresse.
sur l'aire d'autoroute de la Gruyère
Mes frangins

Fille des Pyrénées
J’ai eu l’outrecuidance,
Un matin, d’arriver
Malgré la vigilance
Du docteur Ogino.

Les yeux que j’écarquille
Au –dessus du berceau,
Jettent des escarbilles
Vers trois jeunes loupiots
Complètement dingos

Dingos de leur sœurette
Arrivée sur le tard,
De dix ans la cadette
Du plus jeune braillard
De ces trois jouvenceaux

François dit Francisco
L’aîné de mes frangins
Avocat au barreau
Connaît le baratin
Et défend des blaireaux.

Né en soixante-quatre,
De deux ans son cadet,
Felipe le psychiatre
Que j’ai tant charrié
En le disant schizo

Le beau Miguélito
Toujours premier en chant
Pousse le bel-canto
Tirant des sons vibrants
Comme Luis Mariano.

Je veux que tu connaisses
Ceux qui sur mon berceau
Vouèrent leur tendresse
A ce petit moineau
Qui pépiait en solo.
Lola


Ah ma Lolita qui pépiait en solo, je vois qu'ici nous continuons en duo !
Duo d'amour en rimes ou en prose, qu'importe !
Un bouquet de roses concrétisera notre printemps et te conviera, tu le sais déjà, pour la semaine prochaine à échanger nos premiers vrais sourires !
Tomi


Si tu dois à présent me donner la réplique
Tu déclines pour moi l'idéal romantique
Tu m'offres tant de mots suaves comme le miel
Tant de bouquets de roses, de singuliers pluriels
de prose ciselée, d'alexandrins polis
que j'attends pour bientôt le jour où nos deux mains
demain pourront enfin concrétiser l'espoir
Lola


singulier, singulière

Passer du singulier d’une vie monotone
Solitude des soirs, mutisme forcené
Au baroque contact d’un écran allumé
Qui distille les mots d’une douce personne,
Prof de math de surcroît, qui raffine des vers.

Voyage original au travers de l’Europe
Où le curieux souvent côtoie l’extravagant
Quand le gitan sillonne les mondes interlopes
Tu sais rendre son être alerte et turbulent
J’aime dans tes écrits les voiles du mystère.

Qu’affleurent ses idées rares et excentriques
Que viennent ses mots doux, tendres et délectables
Qu’il dépeigne pour moi des pays utopiques
Des mondes généreux, des tyrans redoutables
Je ne me lasse pas d’écouter mon trouvère.

Raconte moi encore, brosse- moi des tableaux
Criants de vérité de tes nombreux voyages.
Je ne me lasse pas et prends comme un cadeau
Les diverses images de tes vagabondages
Lola

mardi 8 juillet 2008

La fille d’Andalou compte aujourd’hui les heures
Qui séparent encore la magie de l’instant
Où ses yeux extasiés, saturés de candeur
Contempleront Paris dans tes yeux tendrement.

Marcher main dans la main sur les quais de la Seine
Prendre un cappuccino dans le quartier latin
Et quand la rue devient incontournable scène
Assister au spectacle de tant de baladins.

Se laisser emporter dans les nombreux musées,
Partageant, je le sais, une même passion
Pour les toiles de maîtres, cubistes ou abstraits
Ceux de la renaissance avec admiration.

Tomi, je fais réponse au doux mot d’Affection
Au plaisant rendez-vous je répondrai présente.
L’île de la Cité verra la création
D’une ode, que je veux, à l’Amour, éloquente.
Lola


Mes amis, mes copains

Je t’ai parlé de ponts,
De rues, de quais, d’impasses,
Et de grandes allées
Tuméfiées de touristes,
Je n’ai pas évoqué
Les quartiers et les places
Où mes amis artistes
Vivent en patachons.

Surtout n’associe point
Patachon à orgies
Ce n’est qu’une allusion
Aux festins d’amitié,
A l’autodérision
Parfois aux élégies
De quelques flibustiers
Œuvrant à contrepoint.

Ils s’appellent Alain,
Manu, Carlo, Oscar
Rejoints bien maintes fois
Par les nanas du clan,
Un seul credo, leur foi
De fédérer leur art,
D’allier leurs talents.
Ils sont tous mes copains,
Mes potes ou mes cousins,
Tu les reconnaîtras,
Je suis comme eux, Lola !
Tomi

mercredi 2 juillet 2008

Notre futur ?
Aurons-nous le temps Lolita,
Dans les brumes
Que ses carcans
Déjà saturent,
De nous propulser vers là-bas.
Dis-moi oui ma Lola.

Tes longs cils noirs
Frissonnent, chuchotent, sourient
Impatiemment,
Avidement.
Laisse-moi voir
L’accordé, le demain, la vie,
Ouvre tes yeux ma mie.

Ton image
N’est encor qu’esquisse au crayon,
Je te croque,
Je dessine
Ton visage,
Je converse avec ma raison
Pour freiner ma passion.


Tomi




La fille d’Andalou compte aujourd’hui les heures
Qui séparent encore la magie de l’instant
Où ses yeux extasiés, saturés de candeur
Contempleront Paris dans tes yeux tendrement.

Marcher main dans la main sur les quais de la Seine
Prendre un cappuccino dans le quartier latin
Et quand la rue devient incontournable scène
Assister au spectacle de tant de baladins.

Se laisser emporter dans les nombreux musées,
Partageant, je le sais, une même passion
Pour les toiles de maîtres, cubistes ou abstraits
Ceux de la renaissance avec admiration.

Tomi, je fais réponse au doux mot d’Affection
Au plaisant rendez-vous je répondrai présente.
L’île de la Cité verra la création
D’une ode, que je veux, à l’Amour, éloquente.


Lola