mercredi 16 juillet 2008

A force

A force d’espérer ton regard,
A force d’imager ton sourire,
A force d’aspirer à te dire,
A te clamer,
Tous mes désirs,
A force de rêver tes yeux verts,
A force de brûler de passion,
A force d’étouffer mes pulsions,
D’emmuseler
Mon affection,
A force de réduire les journées
A force de faire taire le temps
A force d’asservir trop souvent,
De ligoter
Mon engouement,

Ma flamme,
Ma fièvre,
Ma fantaisie,
Ma ferveur,
Mon ardeur
S’amplifient,

Je t’attends !

Tomi



Si Botticelli savait

Mots doux, billets velours, Velin brodé de bleu
Vous parfumez mes nuits, tuez mes insomnies.
Et quand revient l’aurore, le soleil nébuleux
Fane les souvenirs, d’un été de folie.

Chypre, ton nom évoque l’écume et le rocher
Où naquit Aphrodite, déesse de l’amour,
C’est l’île intemporelle où je t’ai rencontrée,
Sensuelle Athéna, aux délicieux contours.

Ta peau était de lait, tes cheveux une rivière,
Même Botticelli et son talent clamé
N’aurait su reproduire ce que ma vie entière
Mes yeux restitueront de ta sublimité.

La statue découverte sur l’île de Milo
Est une pâle copie de ta féminité,
Tes seins, tes reins, tes mains, tes yeux couleur vert d’eau,
Etaient opium du ciel et douce voie lactée.

Tu hanteras mes rêves, obligeras mes nuits
A m’échapper encore, à faire mille détours,
A m’assoiffer de toi sur papier d’Arménie
A m’affamer de toi sur du Velin d’amour.

Tomi



A force

A force d’entrevoir ton image,
Partout autour de moi
A force de chamarrer l’éclat ton sourire,
A force de poursuivre à t’avouer,
A te publier
Tous mes désirs, toutes mes envies
A force d’évoquer tes yeux bleus,
A force de me consumer d’adoration,
A force de bâillonner mes instincts,
de brider mon émotion
A force d’abréger mes soirées
Pour que les nuits passent plus vite
A force d’enchaîner le balancier
De l’ horloge du campanile
A force de mâter ,
d’emprisonner ma dévotion
Mon bouillonnement,
Mon impatience,
Ma folie
Ma force,
Mon exaltation
S’intensifient

Je t’espère !

Lola

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