jeudi 29 mai 2008

Le 4 novembre 2003 à 19h13, je remettais un de mes premiers poèmes


Semblables aux gabians


Semblable aux gabians que je vois de la grève,
Ramant à contre-vent pour attraper leurs proies,
J’avance dans la vie lorsque le vent se lève
Pleurant, geignant, luttant sous les coups de sa loi.

Cependant comme lui, humble et résignée
Bravant les durs assauts d'un mistral renforcé
Je sais courber l'échine, forcer la destinée
Et faire de mon nid l'endroit le plus douillet.

Que vienne le beau temps, si tu sais que j'existe,
Les ailes déployées, je lisserai mes plumes
Pour toi je serai belle quand j'irai sur la piste.

Et là nous danserons une nuit toute entière,
En formulant des voeux pour que Dame Fortune
Nous protège enfin, exauce nos prières.

Muse

2 commentaires:

Anonyme a dit…

j'adore ce texte.
BB
Ether

Anonyme a dit…

Ce texte est superbe et charmant.
Souvenirs...
Bonne journée