samedi 4 avril 2009

Il faut que; dans l'allégresse et la tristesse

Il faut que


Il faut que pour un temps je délaisse Paname
J'écoute là les ordres de notre Faculté
J'ai envie avec "lui" de tisser une trame
Des liens privilégiés et de complicité.

Je sais qu'il croît en moi car j'en perçois les signes
Haut le coeur le matin qui deviennent fréquents
Quelques soient les symptômes je saurais rester digne
Tes conseils avisés sont déjà convaincants.

Je l'adore déjà, que ce soit lui ou elle
Quand je ferme les yeux j'aperçois son visage
Il te ressemblera, portera le label
Qu'un amour éperdu consent en héritage.

Je n'attends aujourd'hui que les signes tangibles
Que voudra me donner ce tout petit bouchon;
Il a semé en moi le rêve indestructible
D'un merveilleux bonheur qui tisse son cocon.

Lola


Dans l'allégresse et la tristesse

Je te vois t'épanouir chaque jour davantage
Le plus fâcheux des caps semblent être dépassé
Et si la Faculté t'impose à être sage
Je comprends ton désir à vouloir t'agiter.

Demain tout ira mieux, la chair de notre chair
Prospèrera sans peur de ne pouvoir grandir
Si ses balbutiements nous ont semblé précaires
Nous voilà rassurés, elle est en devenir.

La famille au complet attend dans l'allégresse
Les amis les copains nous ont félicités
Nous avons eu pourtant un instant de tristesse
Lorsque Tante Louise a failli décéder.

Elle a repris le cours de sa vie en déclin
Et Monsieur Alzheimer ne lui a pas permis
De comprendre le sens de ce nouveau destin
Qui fera d'elle à terme une grande-tatie.

Tomi


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