mercredi 4 juin 2008

Insolent vertige

sans complexe, je continue...

Insolent vertige

Tu m'as raconté le printemps en automne,
J'ai nagé dans un océan de mercure
Vers un continent inconnu et aphone
Et tes histoires ont troué ma nuit obscure.

Tu n'as pas compris, Dieu me pardonne
L'étrange impossible de mes sentiments...
Ce que je t'offrais n'était pas monotone
L'interdit est meilleur que les faux-semblant..

Tout est silence dans l'aube grisâtre.
L'ultime repos de ma force ébréchée
Donne à la terre une lueur bleuâtre
Au charme discret, au parfum sucré.

Et j'en ris, j'en ris encore et toujours.
J'en ris pour me soustraire à mes rêveries.
Je suis zéro ; de m'avoir crue de velours
Teint mon vertige insolent en vert-de-gris.

Marie

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