dimanche 8 février 2009

A jamais ; Pour toujours

A jamais

Je détiens à jamais dans un coin de ciel bleu
Ton sourire angélique gage d’un homme heureux.
Tes yeux clairs et honnêtes traduisent ton ivresse
Le nirvana atteint comme seule richesse.

Ambrosiaques plaisirs de nos matins ambrés,
Où ta bouche pulpeuse savoure la rosée,
Perle de volupté breuvage enivrant
Savamment dégusté heures étourdissantes.

Enfouis sous les draps, nos mains savent éveiller
De coquines jouissances à nos corps dévoyés
Et mon corps gardera à jamais la mémoire
De ces aubes mutines qui attendent le soir.

Habile tisserand tes fils de soie tramés
Capturent les désirs de mes nuits enflammées
Dès qu’elle est allumée notre passion s’attise
Sur une aria d’amour il faut qu’on improvise.


Lola



Pour toujours

La nuit s’exile au jour qui naît dans les rayons
D’un soleil, d’une pluie, d’une brume confuse
Et l’oiseau se réveille jouant du mirliton
Dans les ombres mourantes d’évidences diffuses.

Le matin qui revient réanime la source
De notre quotidien qui depuis plus d’un mois
Emerveille les heures et remplit notre bourse
De lendemains qui chantent et d’étoiles de soie.

Quand la boucle est bouclée et que revient le soir
Nous avons cheminé comme un sable qui coule
Nous rallumons la lampe au feu de ce bougeoir
Que nos corps extasiés redécouvrent et enroulent.

Non ! pas des violons quoi qu’en pensent les gens,
Juste un air de samba qui dans notre Hacienda
Se mêle à notre amour et attise le vent
D’un flamenco qui danse au rythme des émois.


Tomi

Aucun commentaire: