jeudi 12 février 2009

Sarabande ; Temple secret

Sarabande

Les notes d’un orchestre dans ton Quartier Latin
Tirées d’un violon sous la voûte étoilée
S’égrènent langoureuses et viennent dévoiler
Des envies que provoque un tango argentin.

Tu ne me retiens plus lorsque ma chair frissonne
Aux accents alanguis de leurs bandonéons,
Mon corps s’enroule au tien réveillant mes démons
Sarabande de diables qui en mon sein foisonne.

Mes mains partent à l’assaut de terres inconnues
Découvrant des plaisirs jusque là ignorés,
Toi tu restes sans voix devant ma logorrhée
Amoureuse et sensuelle quand elles s’insinuent.

La chaleur de ton corps attise le brasier
Qui consume l’objet de mon empressement,
Je connais avec toi les faveurs d’un amant
Quand le petit matin me trouve rassasiée.

Lola


Temple secret

Rendre à l’éternité l’âme des violons
Le sanglot de leurs cordes et le chant des cyprès,
Entendre les cigales, croiser des papillons
Me glisser sur ton corps, maintenant et après.

Ta sensualité a soif de mes souhaits
Dans ton temple secret je viens me recueillir,
Tes seins tournent mon sang et dérident l’objet
De ton assentiment, de mon ardent désir.

Ton somptueux appel est égal à l’élan
De notre volupté aux senteurs de délire,
Je m’abreuve à ta chair, tu manges ton amant,
Jusqu’au bout de ce monde engrangeant nos soupirs.

Prendre à l’éternité l’instant intemporel,
Le parfum entêtant de nos envies de feu,
Entendre les échos du silence charnel
Apaisant pour un temps jusqu’à de nouveaux jeux.


Tomi

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