vendredi 14 novembre 2008

La lune en tapinois, nous a fait un clin d’œil,
Elle se voulait ronde affable et en gaîté
Pour nous accompagner elle a semé son deuil
Au creux du firmament, sans pourtant l’abjurer.

Replète face jaune, tu es notre complice
La veille du départ de ma douce Lola,
Je suis prêt aujourd’hui sans aucun sacrifice
A rester avec elle jusque dans l’au-delà.

Pour l’instant nous marchons dans les rues de Paris,
Sans que les réverbères aient à nous éclairer
Tu n’es qu’un astre mort qui pourtant nous sourit
Tu es témoin élu de nos nuits étoilées.

Je te fais un aveu, disque ventripotent,
Je vénère Lola, elle n’est pas béguin,
Je l’ai reconnu comme mère de mes enfants,
Epouse de ma vie, ancre de mon instinct.

Tomi



Sous sa protection…

C’est une rue pavée, toute chargée d’histoire,
Etudiants en colère au printemps soixante-huit
Refusant l’interdit, ébranlant le pouvoir
C’est avec cet esprit que je me sens séduite.

Place de la Contrescarpe, le calme est revenu
Les enfants de la rue ont des jeux innocents
A ton bras je respire, je revis, j’évolue
Et ne demande rien qu’un amour florissant.

Remonter cette rue où jadis ta grand- mère
Arpentait avec toi dans ces années bonheur
Avive en ta mémoire le souvenir amer
De son départ brutal qui a peiné ton cœur.

Et pourtant cette rue aujourd’hui nous appelle
Nous sommes là tous deux entrés à Saint- Médard
A genoux, en prière devant le Saint Autel
Nous confions à la Vierge notre amour, nos espoirs.


Lola

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