lundi 17 novembre 2008

Sur les quais


Nous avons fait les quais,
Tu avais une liste
Car seuls les bouquinistes
Pouvaient fournir la manne
De ce que tu cherchais,
Un recueil de Bergmann,
Robert de son prénom,
Des essais poétiques,
“Rose et Caméléon”
C’était hypothétique.....

Calliope à tes côtés
A pointé son index,
Et sa sagacité
De Muse sans complexe,
Te l’a fait dénicher
En édition brochée...

Riche de ta trouvaille,
Tu as lu un extrait
S’intitulant “Ecailles”
Et qu’ici je remets :

“Câline,
“Féline,
“Elle chemine...
“Un vent clair l’échevèle et la drosse,
“La vague roule sa bosse”


Tomi



Départ... séparation


Je ne peux oublier tes moments de tendresse
Elégie du bonheur que nous avons vécu

Tomi, ce doux prénom éloigne ma tristesse,
Efface mon chagrin ; quand tu as disparu,


Gardénia à la main, dans cet aéroport,
A mes yeux attristés, pour devoir me quitter.
Regards emplis d’Amour qui fixent notre sort
Demeureront le gage de ta fidélité,

En cet instant cruel où mon avion s’en va.

Dans mon cœur, j’ai caché toutes nos promenades
Accrochée à ton bras, enfoui au-deçà
Nos baisers enflammés pris à la dérobade

Sur les quais de la Seine dans la nuit étoilée.

Marika, m’a donnée quelques photos de toi
Où l’on te voit bébé, ado et au lycée,
Nouant des liens complices juste entre elle et moi.


Cafard et désespoir de se retrouver seule
On ne peut tout quitter juste en claquant du doigt
Effacer des serments prêtés sous les tilleuls
Une petite voix me redonne la foi.
Rabâchant sans arrêt : « va tu le reverras ! »

Lola

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