jeudi 27 novembre 2008

Mes voisins; la blanche

Mes voisins

lIs chevauchent encore un canasson galeux

Une vieille bourrique, bête de boucherie,
Ils croient que son galop est toujours fabuleux
Et espèrent avec lui gagner la loterie

Mes voisins sont charmants, nous les avons croisés
Lui pas loin de cent ans, elle la soixantaine
Rondelette poupine un peu trop maquillée,
Elle avait épousé l’héritier de Vincennes

Je parle évidemment et tu l’as bien noté
Allégoriquement des courses de chevaux
Qu’Eugène dit le roi des écuries “Bâté”
Fréquente tous les jours avec Mimi Caveau.

Madame avait connu quelques années de gloire
Boulevard de Clichy, je n’en dirai pas plus
Un établissement resté dans la mémoire
De mateurs en goguette, aujourd’hui disparu.

Mimi, Eugène et moi avons tenté la lune,
En jouant pour le fun, moi misant des radis
Ils continuent encore à risquer leur fortune
Ils usent du perd/gagne croyant au Paradis

Tomi.



La Blanche

Lorsque toi tu viendras bientôt me visiter
Là-bas dans mon Midi je voudrais t’emmener
Au fin fond du Queyras, proche de l’Italie.
Dans un petit refuge proche du paradis.

Situé à deux mille, tu t’en serais douté
Il nous faudra trois heures de bonne randonnée
Pour atteindre le gîte, près du lac de la Blanche
Ambiance assurée et amitié très franche.

Là , au petit matin, en ouvrant les volets
Tu entendras, surprises, les marmottes siffler.
Nous irons rencontrer chamois et bouquetins
Se baigner dans les lacs à l’éclat cristallin.

Paysage de rêve, silence assuré
Nous n’entendrons là-bas que nos deux cœurs cogner
Je ne contemplerai que le bleu de tes yeux
Lequel se confondra à celui de nos cieux.

Lola

Aucun commentaire: