mercredi 25 mars 2009

Dans le silence de mon cœur; On en parle, on y pense

Dans le silence de mon cœur,

J’ai versé quelques larmes, devant son médaillon,
Son visage si doux, ses yeux pleins de tendresse,
Au pied de cette stèle, je te fais la promesse
Que si j’ai une fille, elle portera ton nom.

Quand autour de mon cou, tu as posé tes mains
J’ai ressenti le feu qui anime ton cœur
J’ai goûté, en silence, vibrations de bonheur
Un temps de volupté que je garde en écrin.

Le soir, dans les ruelles, où nous avons flâné
Tes paroles si tendres ont su me consoler
De la mélancolie qui m’avait accablée
Dans tes bras, je me suis, radieuse abandonnée.

Le désir a pris corps et dans les draps satins
Ma peau s’est imprégnée de ta peau veloutée,
Nos sens, dessus, dessous, dans leur complicité
S’enflamment au fil des heures pour forcer le destin.

Lola


On en parle, on y pense

En flux de vagues chaudes, en perles de cristal,
S’épuisant sur le bord de ta lèvre carmin
Elles se sont lovées en posture fœtale
Dans la fossette rose de ton menton coquin.

Elles étaient d’émotion, autant que de bonheur
Tes larmes ma Lola, là-bas à Caceres
J’y repense aujourd’hui en humant les odeurs
D’un automne annoncé, aux couleurs de promesses

Tes mots étaient discrets, juste un balbutiement,
Mais mon cœur aux aguets a mangé tes paroles,
A bu tes larmes douces aux senteurs d’océan,
Sachant ce vœu commun et non pas parabole.

Ils comptent tous sur nous, depuis Pau à Paris
De Pepe à Ramon jusqu’aux quais de la Seine
A Villa Theodor, Marika se languit,
Tes frères et mes sœurs attendent à perdre haleine.

Tomi

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