jeudi 26 mars 2009

Les pluies d’automne;

Les pluies d’automne

Sur les pavés mouillés, le long des quais de Seine
Je traîne les regrets d’un été finissant
Nostalgie d’un soleil aux rayons bienfaisants
Distillant chaque jour sa ration quotidienne.

Des ondées, chaque jour, à vous retourner l’âme,
Larmes de désespoir qui roulent sur les toits
Alimentent les flaques aux reflets qui chatoient
Pour la joie des poulbots qu’un nouveau grain enflamme.

Parapluie et imper servent de panoplie
A tout bon habitant de notre capitale
Quand revient, chaque année aux heures automnales
Averses et crachins dont les cieux sont remplis.

Je ne peux que bénir cette fureur des dieux
Car, dans notre hacienda, c’est un enchantement
Lorsque chaque seconde n’est qu’émerveillement
Dans la complicité que je lis dans tes yeux.

Lola



Le vent

Avec le vent qui joue et la pluie qui fredonne,
Avec le vent qui erre au giron des ramures
Et le vent qui s’amuse à des volées friponnes
Apparaissent les jours qui ne sont que murmures.

Lorsque le vent délire en folles sarabandes
Et que sa chevauchée décoiffe à tout venant
Le soleil attristé remet sa houppelande
Pour rester malgré lui un astre rayonnant.

Lorsque le vent enlace en mouvance timide,
Fourbu un court moment d’avoir été gaillard,
Les nymphes, les naïades et les chastes sylphides,
Il reprend son élan et revient pleurnichard.

Parfois le vent s’endort, oublie ses farandoles,
Il ne butine plus, quittant le maraudeur,
Qu’il s’appelle soit Njord, Amon, Vâyu, Eole,
Le vent un jour aussi a besoin de chaleur.


Tomi

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