dimanche 8 mars 2009

L’ignoble Goldérich; Charly encore toi !

L’ignoble Goldérich

Au boulot, nous formons une jolie famille ;
Chacun doit ajouter sa pierre à l’édifice
Jouant l’émulation, tant les idées fourmillent,
Du simple rédacteur à la sous-directrice.

Fraîchement débarqué je crois de Catalogne
Goldérich nous montra d’abord son bon côté
Souriant et affable, vaillant à la besogne
Mais nous devions hélas très vite déchanter.

Lorsqu’il est sous l’emprise de vins ou spiritueux
Il insulte à tout va les clients qu’on reçoit.
Ne cherchez pas à suivre son esprit tortueux
Par des propos obscurs, souvent il vous déçoit.

Il oublie ses amis, les traîne dans la boue
Dévoile les secrets qu’on lui avait confiés
A faire tant d’offenses c’est rien moins qu’un voyou
A qui la quarantaine vient d’être signifiée.

Il faut dire qu’il pousse le bouchon un peu loin.
Quand nous avons aidé une mère en détresse
Qu’un mari trop volage laisse dans le besoin
Il s’est autorisé quelques indélicatesses.

Ma colère, aujourd’hui, a franchi la frontière
De ce que ma raison avait autorisé.
Ce type est un goujat d’une engeance ordurière
Il montre qu’il n’est pas du tout civilisé.

Lola


Charly encore toi !

Faut-il rester stoïque en attendant qu’il dise
“Pardon, excuse-moi, je suis un abruti,
Je ne referai pas demain la mêm’ bêtise,
Je suis une panouille au cerveau ramolli”.

J’ai toujours pardonné, passé cent mille éponges
Sur ses frasques débiles de grand gamin soiffard,
J’ai couvert très souvent centaines de mensonges,
Tant va la cruche à l’eau qu’un jour elle se barre.

Je ne dis pas “cassée” car même si Charly
Me fait encor’ tartir à n’importe quelle heure,
Il est et restera mon copain, mon ami,
Celui de mon enfance, mêm’ si provocateur.

Il a fallu pourtant que je mette mon pied
A un endroit charnu de son anatomie,
J’ai choisi cet endroit pour ne pas l’estropier,
C’était le seul moyen de faire un compromis.

Alcoolo permanent, mon pote a accepté,
Comme déjà trois fois une cure en clinique,
Je l’espère assez fort pour enfin résister
A ce nectar maudit qui le rend maléfique.

Charly écoute-moi plutôt que la bouteille,
Tu as tout ce qu’il faut pour charmer et pour plaire,
Arrête d’adorer la production des treilles,
Charly je t’aime bien, ne me fais donc plus braire.

Tomi

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