mercredi 24 décembre 2008

beaucoup encore; Un peu seulement

Beaucoup encore…(paroles d’un sage)

Plus le temps passe et plus je songe qu’il faut me faire une raison.
Etre ici ou ailleurs, je dois un jour quitter ceux que j’aime.
Les racines profondes des mes aïeux andalous
L’amour filial pour des parents généreux de cœur
N’ont à aucun moment pu s’altérer
Je me suis éloignée d’eux, je ne les ai pas encore quittés.
Un mince cordon me relie à eux.
J’ai construit autour de moi des amitiés solides
Faites d’indulgence, de noblesse d’âme et de gentillesse.
Je me suis fait un nid douillet, entourée de voisins charmants
« Le Gave, disait Grand-père, fera encore couler beaucoup d’eau
Les Hommes s’affronteront encore en de nombreux combats
Et l’Amour, beaucoup encore de jeune filles, comme toi, ma Belle
Devront aller le conquérir au-delà des montagnes
Comme le firent Pilar et Ramón.
Sache toi aussi franchir tes montagnes
Pour trouver Celui avec qui tu construiras ton Bonheur !»

Lola


....... et tu as franchi tes montagnes Lola puisque tu as trouvé le bonheur!!!!!
J'ai beaucoup parlé de Marika, mam's, que tu connais bien, je sais que vous vous entendez parfois au téléphone.

Georges, mon père est plus discret mais, et si pour toi c'est "beaucoup encore", pour moi, en ce qui le concerne, ce serait plutôt
Un peu seulement, car

Je me demande parfois si la constance s’embarrasse de fioritures. J’aimerais la mienne rassurante et évolutive ,
je m’exerce toujours à adapter mes raisonnements à la fidélité de mes pensées.... sans pour autant négliger l’analyse de celles des autres.......
Ce qui m’exaspère c’est de ne pas comprendre certains comportements, certaines réactions.

Je m’entraîne donc à désosser des mots, des phrases, des textes qui se veulent agressifs, qui le paraissent parfois, qui le sont sûrement souvent.
Trop gentil, trop tolérant me dit Marika .... et pourtant , ne l’est-elle pas plus que moi encore.... la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre.

Que n’ai-je hérité un peu de mon père qui, loin d’être un “affreux”,
a le mérite de savoir moduler, de ne pas croire à la mansuétude innée,
de nuancer les fausses caresses, de reconnaître de loin les hypocrites et autres pattes-pelues.
Un peu seulement... une once de Georges, et je verrais plus clair...
Je me questionne et cherche l’introuvable verbe .....

Tomi

1 commentaire:

Holly Golightly a dit…

Une pensée pour Marie, aussi, bien sûr, en cette veille de Noël.
Elle me manque.