mardi 2 décembre 2008

A Mam's ; à venir


A mam’s


Tu m’as toujours dit que j’avais été un enfant facile. L’adolescence aussi s’est assez bien passée, même si je t’ai caché quelques frasques que tu n’aurais pu imaginer.
Tu m’as toujours fait confiance, tu m’as inculqué la tolérance, et surtout, surtout, tu m’as tant aimé et je ne l’avais pas remarqué.


L’adulte que je suis revoit ces moments où, tu venais voir le “poussin” dans ses premiers shoots sur un terrain de foot. Tu n’avais d’ailleurs pas le choix, tu venais parce que c’était moi bien sûr, mais tu suivais papa qui t’avait entraînée dans cette vie folle, à courir de droite à gauche, sur les stades ou dans les salles de sport.
Les salles de sport pour mes deux sœurs
basketteuses confirmées que tu as véhiculées ou accompagnées aux quatre coins de la province, que dis-je de la France !
Culture physique, sports collectifs et autres nourritures encore.


Des fins de semaine mouvementées car ta vie professionnelle ne te laissait que peu de temps. Et pourtant tu en as trouvé encore pour nous faire découvrir, peintres, musiciens, sculpteurs, poètes...vos amis moins connus aussi !



L’adolescent que j’étais te sollicitait tard parfois, le soir, à la veille de la remise d’un devoir de philo je n’aimais pas ça du tout et repoussais à la dernière extrémité ces compositions que je considérais comme inutiles, je préférais, et de loin, les chiffres ! Et tu étais là, patiente pour m’expliquer la vie, stimulante pour me parler de ses aléas, déterminée pour me guider en toute discrétion, et surtout aimante telle qu’une maman peut l’être.


Je te ferai lire ces lignes un jour car jamais je n’ai vraiment verbalisé l’immense amour que je te voue, je te les enverrai écrites de ma main, telles les lettres que je t’envoyais,moments privilégiés, lorsque j’étais loin, dans un pays en guerre.

Tomi


A venir

Dansent mes souvenirs au fond de ma mémoire
Entraîne-moi, légère, dans le ciel azuré


Tourne une valse lente porteuse d’un espoir
Où l’amour prend la place qu’on lui a affecté.
Unis depuis deux mois par les doux liens sacrés
Touchés par un hymen construit à quatre mains


Cahiers que l’on rempli de nos vers enflammés
On oublie aujourd’hui, zappant les lendemains.
Ecoute le présent lorsqu’il frappe à ta porte
Ultimes vérités de cœurs à l’unisson
Réponds à ses attentes qui viennent en cohortes


Préparer l’avenir de notre inclination.
Roi choisi par mes soins, maître de mon royaume
Ecoute la supplique d’un sujet amoureux
Sage parmi les sages que devient le syndrome


Du mal qui me dévore, me rongeant peu à peu.
Et je vois dans mon ciel les longues plages blondes


Tournoyer les danseurs et les cariocas
Observer les marmottes dans les vallées profondes
Imaginer Paris quand moi je n’y suis pas.

Lola

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