mardi 9 décembre 2008

Je voudrais ; Lorsque...

Je voudrais...

Je voudrais ce matin me rappelant nos nuits
Redéfinir des mots devenus bien trop pâles
Ceux que l’on croyait forts s’en trouvent affaiblis
Des ces nuits de folie, je serai la vestale.

Je voudrais explorer les zones de ton corps
Comme le fit Colomb de la belle Amérique
Et comme le bateau qui recherche son port
Je poursuivrais partout mes rêves chimériques.

Jusqu’au bout de la nuit, je te serai soumise
Répondant par ma chair à tes moindres assauts
Les soupirs langoureux que notre amour attise
Donneront à nos corps leurs derniers soubresauts.

La langueur du matin après autant d’étreintes
Lissera nos visages fatigués par la nuit
Les marques de l’Amour que sur moi tu auras peintes
De fleurs épanouies en deviendront le fruit

Lola


Lorsque ......


Lorsque dans notre chair les rêves se font vrais
Lorsque les âtres flambent à l’heure du régal,
Et que tous nos délires accostent le concret,
Je ne suis plus fourmi et toi tu es cigale.


Je puise sur tes hanches indolentes, alanguies,
Les gouttes de sueur, écume de l’amour
Et dès que je te quitte à l’instant je languis
D’un nouveau soubresaut dans ce moelleux séjour.

Lorsque les draps se creusent à nos frissons suaves
Je regarde tes yeux virer du vert au bleu
Tes lèvres balbutient : “je t’aime mon moldave”
Je les couvre aussitôt d’un baiser langoureux.

Lorsqu’abreuvés un peu nous prenons du repos
Ta main rejoint la mienne, je contemple ton corps,
Notre chair et leurs rêves restent à fleur de peau,
Je sais, dans un instant nous allons dire : “encore”......


Tomi

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