samedi 20 décembre 2008

Paname; Paname de Province

Paname

De ce séjour normand, je dois, je le confesse,
Retenir ce moment, ô heures enchanteresses
Où Jean- Bernard complice, me montra au paddock
L’objet de mon caprice, de mes idées baroques.



« Tu verras m’a-t-il dit, tu le reconnaîtras
Robe d’un marron fauve, tachetée de points noirs
Au milieu du troupeau, le plus beau du haras
Tu pourras le monter, allez viens donc le voir »


Je n’étais pas peu fière sur le dos de Paname
Montant en amazone, tout comme il sied aux dames
Il s’est mis à trotter gentiment dans le pré
Au milieu des pommiers nous avons folâtré


Et toi, tu rigolais, de voir que mon bonheur
Sur le bel animal faisait des envieux.
Tu connais mes passions, en mesure l’ampleur .
Tu constitues pour moi mon bien le plus précieux.

Lola

Paname de Province

C’est au haras du Val que je l’ai rencontré,
Petit poulain baroque né l’automne dernier,
Sa robe tachetée , son allure de prince
Me l’ont fait appeler Paname de Province.

En bon Lusitanien il caracole à l’aise
Dans le haras normand que l’ami Jean-Bernard
Anime au gré du temps de ses journées havraises,
Après son rôle urbain il devient campagnard.

Et c’est avec brio, que dis-je... avec panache
Que tu l’as fait trotter, évitant les pommiers,
N’oubliant pas surtout de saluer les vaches
Qui ne te voyaient pas, vautrées dans leur fumier......

Bouse malodorante, nécessaire pourtant,
Immondice pâteux qui seul dans la nature
Peut faire un effet bœuf sans dégoûter vraiment,
Et qu’il vaut mieux laisser fermenter en pâture !

Tomi

Aucun commentaire: