mercredi 10 décembre 2008

Il faut qu’un jour prochain; Thérèse

Il faut qu’un jour prochain

Il faut qu’un jour prochain, nous descendions à Pau
Pour que je te présente à toute ma famille
Ce sont des gens charmants qui parlent à tout propos
Et de tout et de rien pour plaire à leur fille.

Pour captiver papa, parle lui de Gershwin,
De ces chanteurs de blues, telle Billie Holliday
Black bottom, charleston et musiques qui swinguent
Il t’ouvrira son cœur lorsque tu auras plaidé.

Pour Pilar, tu le sais, il faudra la séduire
Tu enlèves sa fille, unique et préférée
Mais comme tu as su si bien me conquérir
Tu parviendras sans peine à la faire céder.

Mes frangins seront là, car ils me l’ont promis
Ils rêvent de connaître ce curieux animal
Ils ne savent de toi que ton doux nom : Tomi
Et ta spécialité :le système décimal !

Lola


Thérèse

Des lambeaux nébuleux au fond de ma mémoire
Me racontent Thérèse à sept ans et demi,
J’en avais à pein’ dix et déjà un grimoire
Recueillait mes histoires et ma biographie.

Souvent en robe blanche, ma charmante cousine
Enfreignait bravement toutes les directives
Que sa mère ma tante, donnait à la gamine,
Soucieuse d’une bonne ligne éducative.

Au fond de leur jardin, sur la terre lorraine
Une mare à l’eau verte où grouillaient des têtards,
Que leurs mamans grenouilles de façon souveraine,
Exerçaient à sauter par-dessus les canards.

Je fis une chronique dans mon journal de bord
Des trophées fantastiques de ce sublime été,
D’une robe mouillée et de ce mirador
Où Thérèse et Tomi ont dû se réfugier...... !!!!

Tomi

1 commentaire:

Anonyme a dit…

BON DEPART